Ivrel Admin
Nombre de messages : 257 Age : 57 Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Messe du Dimanche 25 Juin 1454 Ven 30 Juin - 10:24 | |
| Les cloches se mirent à sonner pour inviter les fidèles à venir assister à la messe dominicale.
Ivrel sortit de la sacristie, elle arriva dans le choeur, elle s'agenouilla devant la croix en se signant, puis tendit les mains devant l'autel en priant. Enfin, elle se tourna vers l'assemblée des fidèles. Que la paix soit avec vous Et avec votre esprit Mes enfants, la campagne pour les élections ducales a bien commencée, je suis très heureuse de son déroulement, pour l'instant c'est un bon débat d'idées et les attaques personnelles sont absentes, c'est très constructif..... il faut que cela continue comme cela. Et s'adressant à voix basse à Cardamone...... un seul hamac, pour ce fainéant d'Hermelin qui est encore en retard à ce que je vois. Ivrel se dirige vers la porte de l'église, et crie HERMELIN, DEBOUT C'EST L'HEURE DE LA MESSE .... puis elle repart vers le choeur, pour continuer la lecture du Livre des Vertus. - Citation :
- Création - Partie V : La réunion
Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de ses création. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à détester une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait.
Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe membre. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.
Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force étaient un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.
Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence.
Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.
Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.
Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.
Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie. Nous allons à présent glorifier le Seigneur en chantant le veni sancte spiritus Et maintenant, communions tous ensemble pour nous rapprocher de cet idéal aristotélicien de l'amitié entre fidèles. Et après avoir rompu le pain, Ivrel en donna un morceau à chacun des fidèles. Que la paix du Dieu soit avec vous. Et avec votre esprit Louons le seigneur. Avant de vous laisser pour le repas dominical, je voudrais que vous répétiez après moi le Credo de L'église aristotélicienne : - Citation :
- CREDO
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, Envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine ; En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ; En la communion des Saints ; En la rémission des péchés ; En la Vie Eternelle. AMEN Olcovidius en 123 Bon dimanche à tous. | |
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