Ivrel Admin
Nombre de messages : 257 Age : 57 Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Messe du Mercredi des Cendres, 1er Mars 1454 Mer 1 Mar - 21:43 | |
| Ivrel sortit de la sacristie et arriva dans le choeur, elle s'agenouilla devant la croix en se signant, puis tendit les mains devant l'autel en priant. Enfin, elle se tourna vers l'assemblée des fidèles. Que la paix soit avec vous Et avec votre esprit Acclamons la parole de Dieu; Louanges à toi seigneur Jésus...Ivrel se dirigea vers le lutrin et commença à lire - Citation :
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Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.
« Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Quarante jours qui nous conduisent vers le baptême dans la mort et la résurrection du Christ « Au moment favorable, je t'ai exaucé, au jour du salut je t'ai secouru ». L’apôtre Paul continue la citation par ces mots : « Le voici maintenant le moment, le voici maintenant le jour du salut ». A mon tour je vous prends à témoin, voici venus les jours de la rédemption, voici venu en quelque sorte le moment de la cure spirituelle ; nous pouvons soigner toutes les souillures de nos vices, toutes les blessures de nos péchés, si nous prions constamment le médecin de nos âmes, si…nous ne négligeons aucune de ses prescriptions… Le médecin est notre Seigneur Jésus, qui a dit : « C'est moi qui fais mourir, c'est moi qui fais vivre ». Le Seigneur fait d'abord mourir, puis redonne la vie. Par le baptême, il détruit en nous adultères, homicides, crimes et vols ; puis il nous fait revivre, en hommes nouveaux dans l'immortalité éternelle. Nous mourons à nos péchés, évidemment par le baptême, nous reprenons vie dans l'Esprit de vie… Livrons-nous à notre médecin avec patience pour recouvrer la santé. Tout ce qu'il aura décelé en nous d'indigne, de souillé par le péché, de rongé par les ulcères, il le taillera, le coupera, le retirera pour ne laisser subsister en nous, une fois éliminées toutes les blessures du démon, que ce qui appartient à Dieu. Voici la première de ses prescriptions : consacrer quarante jours au jeûne, à la prière, aux veilles. Le jeûne guérit la mollesse, la prière nourrit l'âme religieuse, les veilles repoussent les pièges du diable. Après ce temps consacré à toutes ces observances, l'âme, purifiée et éprouvée par tant de pratiques, parvient au baptême. Elle reprend des forces en se plongeant dans les eaux de l'Esprit : tout ce qui avait été brûlé par les flammes des maladies renaît de la rosée de la grâce du ciel… Par une nouvelle naissance, nous renaîtrons autre. Et maintenant, communions pour recevoir en nous le corps du Christ. Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dit seulement une parole, et je serais guéri. Et après avoir rompu le pain, Ivrel en donna un morceau à chacun des fidèles. Je vous invite donc à passer ce carême en méditation, pour mieux aborder le temps de Pâques et le temps de la résurrection par le baptème. Allez en paix mes enfants. | |
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